Acteur engagé dans la transition énergétique, Storengy propose à ses clients industriels partout dans le monde des solutions innovantes de stockage d’énergie. En France, en Allemagne et au Royaume-Uni, Storengy conçoit, développe et exploite trois types de stockages souterrains de gaz naturel. Partons ensemble à la découverte d’un stockage en nappe aquifère !
En période de faible consommation, généralement l’été, le gaz est acheminé par canalisations jusqu’au site de stockage. Le volume entrant est mesuré et, si nécessaire, le gaz est comprimé dans des compresseurs. Il passe ensuite par un manifold, cet ensemble de conduites dotées de vannes permet de répartir le gaz dans les canalisations enterrées qui alimentent les puits disséminés autour de la station. Pour garantir la sécurité et le confinement du gaz, les puits sont systématiquement équipés de protection en surface et en sous-sol. Le gaz est alors injecté dans des tubes métalliques d’une dizaine de centimètres de diamètre jusqu’à la nappe aquifère, une couche perméable de roche imprégnée d’eau située entre 450 et 2000 mètres de profondeur et qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Dans certains cas, le gaz est injecté dans un ancien gisement de pétrole ou de gaz naturel. Le stockage est alors dit en gisement déplété. La pression du gaz étant supérieure à celle de l’eau, il la repousse et prend en partie sa place dans les pores de la roche, sans perturber la structure naturelle du sous-sol. Le réservoir ainsi constitué est surmonté d’une couche de roche imperméable qui empêche le gaz de s’échapper. Son confinement est surveillé grâce à des puits de contrôle.
En période de forte consommation, l’hiver, le gaz est soutiré du réservoir. Il remonte naturellement dans le puit, ce qui diminue la pression du réservoir. Puis il circule à nouveau dans les canalisations enterrées vers le manifold. Il est alors soumis à un traitement lié à son séjour souterrain, une désulfuration pour éliminer les traces de sulfure d’hydrogène et une déshydratation pour retirer l’eau qu’il contient. Ces eaux, appelées effluents de soutirage, sont collectées puis traitées. Si la pression du gaz n’est pas suffisante pour alimenter le réseau de transport, il est comprimé. Pour des questions de sécurité, il est odorisé puis sa qualité est contrôlée en laboratoire. Après mesure du volume sortant, il part dans les canalisations de transport.
Toutes les opérations sont pilotées à distance depuis la salle de contrôle. Grâce à leur grande capacité et leur ancrage local, les sites de stockage en nappe aquifère permettent d’assurer une alimentation en gaz naturel fiable et continue tout au long de l’année. Ils sont indispensables pour couvrir les besoins nécessaires lors des pics de consommation hivernaux et ainsi garantir la sécurité d’approvisionnement sur le territoire.
Et pour demain, Storengy réfléchit déjà au stockage de gaz renouvelable dans ses réservoirs afin d’accompagner la transition énergétique